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Et de nuit, avec les filles de Soulac-sur-Mer, c'est la féérie ! Restez-y-voir !
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Si vous ne les trouvez pas sur la plage, c'est qu'elles sont dans les bois de Soulac, à la recherche de plantes avec lesquelles elles font la magie ... car, ne l'oublions pas, ce sont des magiciennes. Souvenez-vous de notre tout premier roman photo "la magicienne d'Arcachon" (lien). On a beau croire ou ne pas croire, elles sont bel et bien là sur nos côtes atlantiques !
Jetez un coup d'oeil furtif dans les sous-bois ; vous les y verrez peut-être ; mais surtout ne les effarouchez pas car elles s'évanouieraient alors immédiatement à votre vue. Avec la tombée du jour, leurs ongles se font fluorescents et la peau de leur visage se garnit de tatouages comme chez les Maoris du Pacifique. C'est avec cela, paraît-il, qu'elles égaraient naguère les marins de nos contrées.
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Après la visite, elles logent les touristes-pèlerins dans le gîte qui est leur domaine de nuit, le phare de la plage. Dans la journée c'est un musée, et la nuit, un hôtel pour Américains ...
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Si les Américains sont nombreux à venir, c'est que le général français La Fayette embarqua d'ici pour apporter l'aide de la France aux Américains qui luttaient pour leur indépendance. C'était en 1777. Ils viennent donc en pélerinage ... et sont accueillis à bras ouverts par les sirènes de nos côtes.
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qui amène à Soulac-sur-Mer pleins d'Américains
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Là où la Gironde se jette dans l'Océan, avec les deux eaux mêlées de la Garonne et de la Dordogne qui ont fait ménage commun, il y a une jetée, et, tout au bout de la jetée, des filles de l'Océan.
Lorsque l'eau est douce, on les appelle des ondines, mais lorsqu'il s'agit de la mer ou de l'océan, ce sont des sirènes. Les navigateurs grecs, tel Ulysse, en rencontraient plein dans la Méditerranée.
De nos jours, c'est plus rare de les voir, car elles se sont faites plus discrètes à cause des hélices des navires modernes qui peuvent les blesser, voir même les tuer. Il faut aller à Soulac-sur-mer pour en voir quelques unes, plutôt en fin d'après-midi, lorsque le soleil s'apprête au coucher. Voici notre reportage avec photos à l'appui.
Elles marchent toujours pieds-nus et préfèrent le sable doux et tiède aux rochers anguleux, sans doute par souci de confort.
