Quand ma mère s'habille en bleu, c'est pour sortir au restaurant manger des glaces !
Princesse
Tiffany
Non seulement je suis une vraie princesse du Togo,
mais en plus j'aime jouer à la princesse
et je déclare ici que toutes mes amies sont des princesses
et que tous mes amis sont des princes !
Que voulez-vous de plus beau ?
Je souhaite que nous échangions l'adresse de nos blogs.
Voici mon courriel comme contact :
naka.djassah@orange.fr
Quand ma mère s'habille en bleu, c'est pour sortir au restaurant manger des glaces !
deux bouteilles et deux tadjin pour elle toute seule ! Ben, çà commence bien ...
à qui ces mains gourmandes ? En plus d'Ida et des parents, il y avait Rodrigue et Elsa, Ixa et Imelda, Ulysse, et puis moi et Amadou.
et, puis voilà, c'est parti ! bien mangé, bien dansé !
Palou-ba-aa
Ma mère a fait le don d'un lot de tuiles aux heureux habitants. Ces matériaux de construction ont été fabriqués par la Coopérative Française du Château de Roumazière ; l'opération a été financée par une grande banque togolaise dont elle est la représentante en France.
C'est ma cousine, Prisca, qui est une princesse togolaise de 16 ans. Elle vient de recevoir la confirmation catholique de la part de l'évêque d'Accra au Ghana où sa mère travaille. C'était le 11 août 2011 et ce fut une très grande fête. Nous nous aimons beaucoup. C'est ma mère qui a pris ces belles photos.
Femme noire, femme africaine, ô toi, ma mère, je pense à toi ...
Ô Daman, ô ma mère, toi qui me portas sur le dos, toi qui m'allaitas, toi qui gouvernas mes premiers pas, toi qui la première m'ouvrit les yeux aux prodiges de la terre, je pense à toi ...
Femme des champs, femmes des rivières, femme du grand fleuve, ô toi, ma mère, je pense à toi ...
Ô Dâman, ô ma mère, toi qui essuyais mes larmes, toi qui me réjouissais le coeur, toi qui, patiemment, supportais mes caprices, comme j'aimerais encore être près de toi, être enfant près de toi !
Femme simple, femme de la résignation, ô toi ma mère, je pense à toi ...
Ô Dâman, Dâman de la grande famille des forgerons, ma pensée toujours se tourne vers toi, la tienne à chaque pas m'accompagne, ô Daman, ma mère, comme j'aimerais encore être dans ta chaleur, être enfant près de toi ...
Femme noire, femme africaine, ô toi, ma mère, merci ; merci pour tout ce que tu fis pour moi, ton fils, si loin, si près de toi !
C'était une poésie de Camara Laye, dans "L'enfant noir" aux éditions Plon